DOGORA d’Étienne Perruchon

Margarita Shevchenko Soprano
Yanis Benabdallah Ténor

Grand chœur des enfants des écoles de Saint-Quentin-en-Yvelines,
Alice Decelle, cheffe de chœur

Maîtrise de Trappes,
Gabriella Boda, cheffe de chœur

Chorales des collèges de Trappes
Chœur de la Pleïade

Ensemble Orchestral de la Villedieu
Pierre Calmelet, direction

Dogora est une œuvre puissante qui nous plonge dans un monde sonore unique. Rassemblant des chœurs d’adultes et d’enfants, ainsi qu’un ensemble orchestral, cette cantate fait entendre une langue imaginaire, inventée par E. Perruchon au tournant des années 2000. Le dogorien est la langue oubliée d’un peuple nomade disparu, mais dont les quelques descendants vivent dans les montages des pays slaves, en Autriche, en Italie, en Grèce, ou en Crête. Chants de victoire ou de révolte, complaintes, comptines, danses, c’est tout un monde qui se déploie pour faire vibrer la nostalgie des temps passés. Œuvre vibrante d’un musicien humaniste,  porté par l’élan des partages émotionnels, Dogora est un « trompe l’oreille » magistral, dont on se souvient longtemps.